1828 : Construction de la chapelle par Jean Baptiste GRANDHOMME

Le 14 Septembre 1829 : Le sous-inspecteur des forêts de Fraize donne l’ordre de démolire la Chapelle puis d’enlever les matériaux dans la huitaine, de rétablir les lieux dans leur premier état et enfin de repiquer des jeunes sapins de 4 à 5 ans sur le terrain vide de la chapelle.
Pourquoi cet décision ? D’une part parce que la chapelle est construite sans autorisation légale et d’autre part parce qu’elle est déclarée nuisible à la forêt dont le sol est trépigné, foulé, couvert de trop nombreux sentiers.

Le 17 Avril 1830 : Les habitants de la Belgoutte signent une pétition. (Vous trouverez la dite pétition au bas de cette chronologie)

Le 29 Avril 1830 : Le garde à cheval César Andreux à la résidence de Fraize donne l’ordre de démolir la chapelle.

En Mai 1832 : Jean Baptiste GRANDHOMME donne sa démission parce qu’on est parvenu à l’y déterminer.

Le 10 Février 1839 : Le conseil municipal de Saint-Léonard se réuni et décide et demande le maintient de cette chapelle.

« Les soussignés habitants de la section de Contramoulin commune de Saint-Léonard au nombre de soixante ont l’honneur d’exposer que la dite section est seule propriétaire de la forêt de Montégoutte à l’exclusion sans contredit des autres habitants de la commune de Saint-Léonard.
Il y a un certain nombre d’années qu’il existe sur le territoire et dans le sein de cette forêt une chapelle destinée à l’adoration de la vierge, le monument érigé par les dons de la piété à son tronc où les pèlerins et les malades viennent déposer leurs offrandes dont le produit d’un commun accord et sous la surveillance de tous a été employé jusqu’à présent à payer les droits d’affouages des pauvres afin que l’affectation suivit l’origine.
Qu’est-ce au surplus que ce produit si ce n’est l’indemnité reçue en compensation du dommage causé à la forêt par le pèlerinage continu du Vendredi et du Dimanche.
Ainsi donc il est constant que la chapelle est la propriété exclusive des habitants de Contramoulin comme le sol sur lequel elle est construite. »